Sismographie des corps
À la faveur d’une belle matinée estivale, dans les splendides jardins de la Cité Universitaire de Paris, j’ai rencontré la chorégraphe, danseuse et chercheuse d’origine québécoise Nadia Vadori-Gauthier pour le dernier LBCV de la saison 2025.
Autrice de Une minute de danse par jour, 2015/2025, dix ans d’une oeuvre pour notre temps, paru aux Presses du réel, nous sommes revenus sur la genèse de son projet qui s’est imposée à elle comme un devoir chorégraphique à remplir dès le lendemain de la tuerie de Charlie Hebdo et qui, depuis, a essaimé dans le monde entier, questionnant les frontières entre l’art, la vie, la mort et les espaces collectifs. Formée initialement à la danse classique et aux arts plastiques, ses propositions de recherche et de création investissent une perspective éthique qui place la relation et la résonance à la source des processus.
Avec des lectures d’extraits de la peintre Fabienne Verdier et de Nadia Vadori-Gauthier.


